Lundi, plus de 150 chefs d’Etat et de gouvernement ont afflué le nord de Paris,
pour prendre place au coup d’envoi officiel d’une conférence qui se porte sur le
climat. Mais, décidément, les motivations des responsables des pays du monde
ne sont pas toutes les mêmes. Car la crise diplomatique survenue quelques
jours auparavant, en raison d’un Soukhoï Su-24 russe abattu, dans le nord de la
Syrie, préoccupe encore l’opinion internationale. Face à l’attitude provocatrice des autorités Russes et le caractère hostile que revêt cet incident, la diplomatie française s’est vue contrainte de déployer les moyens nécessaires, afin d’éviter toute éventuelle altercation qui risque de tourner au vinaigre.
En effet, le feuilleton de l’avion russe abattu est loin d’être terminé. Pour cela, il suffisait de s’intéresser, un tant soit peu, aux interventions des deux
dirigeants pour s’en rendre compte. Toutefois, le refus de la requête émise, naguère, par le président turc, Recep Tayyip Erdogan, dans laquelle il a exprimé son désir de rencontrer son homologue russe, durant la COP21, n’a pas empêché les deux dirigeants de
s’adonnés à une joute verbale sur le pupitre.
En dépit des thématiques de la COP21, les deux présidents des deux pays n’ont pas manqué de revenir sur les motivations de l’incident et de se tenir,
mutuellement, responsable de ce qui est advenu des relations entre les deux pays.
Dans l’intervention des deux dirigeants, Poutine prend la parole en premier et martèle, encore une fois, son hypothèse qui consiste à prendre pour
responsable du drame des syriens, la Turquie. Pour lui, « la Turquie est derrière le trafic du pétrole qui sévit dans la région, et dont elle tire profit ».
Quelques moments plus tard, le président turque prend la parole et riposte. Il dément catégoriquement les accusations tenues à l’encontre de son pays. Pour le président turque, la Russie ne dispose pas de preuves qui confirment l’implication de la Turquie dans ce type de pratiques. Erdogan défiant, appelle les responsables russes à apporter des preuves, « Lorsque vous affirmezquelque chose, vous devez le prouver, vous devez mettre les documents sur la table. Enfin, si vous les avez ». Il invite le président russe à apporter des preuves de l’implication turque dans ce trafic, « que le président poutine apporte les documents, nous notre pétrole est tout à fait légal ».
Face à cette situation, les relations entre les deux pays continuent de se détériorer. Poutine semble bien résolu à faire payer les responsables de cet
acte qu’il qualifie d’un « couteau dans le dos ». Des mesures de rétorsions ont d’ores et déjà été prises pour faire flancher l’économie Turque. Tandis que le président Turque de son coté, il maintient ses arguments tout en s’investissant dans le champ médiatique, pour justifie la décision d’abattre le bombardier Russe.
Samy B
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