Tôt ce lundi 13 octobre, des centaines d’éléments des Unités Républicaines de Sécurité, dont des officiers, ont manifesté à Berriène puis organisés un sit-in face au commissariat central de Ghardaia. Ce mouvement de protestation est une véritable première en Algérie où les corps constitués n’ont pas de droits syndicaux (hormis les Douanes) et où le maintien d’une stricte discipline a été le véritable mot d’ordre depuis l’indépendance du pays.
Les revendications des manifestants restent confuses, certains éléments protestent contre le manque de sécurité et les pressions morales exercées contre eux, alors que d’autres lancent un cri de détresse sur la situation de la pentapôle du M’Zab, qui, entre manipulations et violence communautaire frise l’explosion. Le dispositif policier qui dure depuis dix mois concerne 28 compagnies d’URS, d’abord envoyés des quatre coins du pays pour apporter une solution temporaire à l’explosion de violence qui a secoué la région, un temporaire qui a trop duré selon les policiers frondeurs, éloignés de leurs résidences depuis pratiquement une année.
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