L’exercice naval multinational **Phoenix Express 2024**, tenu en Tunisie du 5 au 15 novembre, a rassemblé 1 100 militaires et observateurs de 12 pays, mettant en avant la coopération régionale et le renforcement de la sécurité maritime en Méditerranée. Parmi les participants, l’Algérie a joué un rôle significatif, confirmant son engagement pour la stabilité régionale malgré les défis diplomatiques.
Organisé sous l’égide du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM) et de la 6e flotte américaine, Phoenix Express 2024 avait pour objectif de renforcer les capacités des nations participantes dans la lutte contre les activités illicites en mer. L’exercice s’est déroulé en deux phases : une phase terrestre axée sur les formations et ateliers pratiques, suivie d’une phase en mer impliquant des manœuvres complexes avec neuf navires militaires.
Phoenix express 2024 rassemble le Maghreb pic.twitter.com/gjMOLRMo07
— Mourad TN (@MouradTN216) November 13, 2024
L’Algérie, malgré les tensions régionales, a contribué activement à cet effort collectif. Sa participation a été particulièrement notable dans les exercices de sécurité maritime, soulignant l’importance de la coopération pour contrer les menaces communes telles que le trafic illégal et la piraterie. La collaboration entre l’Algérie et le Maroc, deux pays souvent en désaccord, a marqué un tournant dans l’approche multilatérale de la sécurité en Méditerranée.
La Tunisie, en tant que pays hôte, a également joué un rôle crucial, offrant une plateforme pour ce dialogue international. Le ministre tunisien de la Défense a souligné l’importance de tels événements pour renforcer les capacités locales et favoriser des partenariats stratégiques.
Il est intéressant de noter la participation de la marine libyenne (LNA) à travers son navire Ibn Auf, à l’exercice, qui est une première. Il est aussi à relever la présence remarquée de la Mauritanie.
Phoenix Express 2024 a conclu sur une note positive avec une cérémonie de clôture saluant les progrès réalisés. Cet exercice a démontré que, malgré les tensions géopolitiques, la coopération régionale reste essentielle pour relever les défis sécuritaires et promouvoir la stabilité en Méditerranée.
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