Bloquée depuis deux ans, la décision de compléter la flotte aérienne algérienne semble avoir trouvé une issue. Depuis quelques semaines, les choses, s’accélèrent enfin et les annonces se multiplient dans la presse russe concernant des contrats signés au profit d’Alger.
Avant de parler des probables acquisitions, attardons nous sur les raisons qui ont concouru à ce retard. D’abord, les capacités de production russes n’ont pas toujours été au rendez-vous. Si on remarque que les commandes algériennes se font, ces derniers temps, en lots de 12 à 14 unités, c’est parce qu’il s’agit de la capacité de production annuelle maximale de leurs usines. Autre raison, les différents à l’intérieur de l’institution militaire où la prise de décision est généralement consensuelle, ont opposé les partisans du choix occidental à ceux qui étaient d’avis de rester sur la piste russe afin d’homogénéiser la flotte. La presse occidentale a aussi rapportée qu’il y a eu des frictions entre le commandement des forces aériennes et l’Etat-Major, à propos de ces acquisitions, une information que nous n’avons pas pu confirmer.
Au menu des acquisitions donc et selon la presse russe (l’excellent blog BMPD et le quotidien Kommersant): 12 bombardiers Su34, 12 chasseurs Su35 et deux Il 476-90.
Il faudrait s’attendre à quatre fois plus de chasseurs et de bombardiers commandés et probablement à une douzaine de gros porteurs sur les tablettes de l’AAF.
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