L’Armée de l’air marocaine pourrait bientôt obtenir quatre systèmes de drones armés MQ-9B SeaGuardian, ont affirmé des sources à l’agence de presse Reuters hier 10 décembre.
Selon l’agence, le deal, qui doit préalablement être validé par le Congress, est négocié depuis de nombreux mois entre les deux gouvernements, la source de Reuters n’a pas pu indiquer s’il était lié à la normalisation des relations diplomatiques entre Rabat et Tel-Aviv.
Le Maroc va donc rejoindre l’Algérie et l’Egypte dans le club des armées ayant des drones armés et deviendra après les Emirats Arabes Unis, le second pays arabe à se doter du Reaper.
Il est à noter que l’administration Trump a modifié les conditions d’exportation des drones militaires en 2019 en allégeant les procédures, la lourdeur de ces dernières avait favorisé l’éclosion de l’industrie de drones en Chine et en Turquie.
Le Maroc opère déjà des drones américains pour l’observation ainsi que des drones Isréaliens.
La venue du Reaper va donner de grandes capacités au Maroc surtout que cette version peut-être configurée pour des missions marines et anti-sous-marines en plus des missions classiques terrestres. L’endurance de cet appareil peut aller jusqu’à 40 heures à une altitude maximale de 12 000 mètres, soit bien au delà des capacités des systèmes de défense mobiles à courte portée comme le Pantsir.
Le principale problème du Reaper est son prix et son coût d’utilisation qui sont très élevés. L’appareil seul, sans armement coûte dans les 32 millions de dollars, ce qui représente dans le cas du contrat marocain un investissement d’au moins 170 millions de dollars le tout.
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