L’opération spectaculaire qui a menée à l’élimination de trois terroristes et la saisie d’armes porte pour une fois toutes les traces de son origine. Car contrairement à ce que pense le grand public, il est très difficile de donner l’origine des milliers d’armes saisies aux frontières ces derniers mois. généralement des dérivés de Kalashnikov, de modèles et conditions disparates, mais rarement des armes spécifiques à l’arsenal de Kadhafi ou aux lots d’armes reçus par les rebelles. Quid d’armes occidentales ou d’équipements neufs. Il est donc facile de penser que l’origine de ces armes est plutôt sahélienne plus que Libyenne. Mais aujourd’hui les choses semblent plus claires.
D’abord l’Etat des AKM qui est parfait, les chargeurs en bakélite et en acier sont très propres, les fusils sont même emballés. Par contre les PKM ont connu le feu tout vraisemblablement. Le plus intéressant c’est la présence du lancce roquette thermobarique RPO Shmel, qui ne figure pas dans la dotation des armées algériennes ou tunisiennes mais qui a été vu sur le marché noir de Tripoli. Puis surtout, les cinq lance roquettes anti-chars, que l’on a confondu sommairement avec des RPG27 et qui sont finalement des ATGM chinois de type WPF 89-2, qui ont été livré illégalement aux milices de Fadjr libya, par un réseau de trafic d’armes, comme vous pouvez constater sur la photo.
Cette milice qui tient une partie de la Tripolitaine, est traversée par de multiples courants parmi les quels les djihadistes d’AQMI et le groupe tunisien Ansar Al Sharia.
C’est donc une preuve tangible de l’implication de cette milice dans l’armement de terroristes algériens.
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