Lors d’une visite effectuée par le chef d’état-major algérien, Ahmed Gaid-Salah, on a pu découvrir la présence du système de détection radio-électronique chinois DWL 002 du constructeur chinois CETC.
Il ne s’agit pas d’un radar mais d’une sorte de radar passif qui détecte les ondes radio-électroniques (radios, radars…) émises dans une bulle électronique de 500 Km de rayon.
Le calcul des différences entre le temps de réception de données permet de détecter les avions furtifs. C’est ce qu’on appelle un Emitter Locating System. Il est très semblable aux systèmes Vera 2 tchéque, Tamara ukrainien ou Avtobaza russe, dont dispose déjà l’Algérie.
Les chinois ont beaucoup profité de la technologie du Tamara ukrainien pour conçevoir le DWL 002 et leurs autres systèmes ELS.
Ce système peut travailler seul, pour écouter le champs électromagnétique aérien, ou bien combiné avec un système anti-aérien de type S-300 ou S-400.
En gros même si le radar du S-300 ne détecte pas la cible furtive, le DWL 002 donnera approximativement le chemin que prend l’avion furtif puis corrigera la trajectoire du missile au fur et à mesure qu’il s’approche de sa cible.
Un autre radar anti-furtif chinois avait été vu en Algérie en 2019, il s’agit du YLC-8B, qui couvre lui aussi un rayon de 500 Km.
Selon des images satellites, plusieurs régiments de DWL 002 sont déployés le long de la frontière Ouest Algérienne.
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