Après l’annonce de son passage sous l’ombrelle du Commandement des Forces terrestres, le Groupe d’Intervention Spécialisé (GIS) a changé de dénomination et probablement d’attributions.
Renommé 9 émé groupe commando, le GIS était le fer de lance du Département du Renseignement et de la Sécurité et se chargeait de la lutte anti-terroristes sur l’ensemble du territoire, à travers ses subdivisions dans chaque région militaire.
Crée en 1987 sur ordre du Général Lekhel Ayat, alors Délégué Général à la Documentation et à la Sécurité (ancêtre du DRS moins la sécurité de l’armée). Le GIS s’est illustré pendant la décennie noire pour son efficacité dans la lutte anti-terroriste.
Très discret, ce groupe a été mis sur le devant de la scène le 29 juin 1992 à Annaba, lorsqu’un de ses éléments, le lieutenant Lembarek Boumaarafi, a assassiné le Président Mohamed Boudiaf alors qu’il donnait un discours au théâtre de la ville.
Malgré ce triste événement le GIS est sorti victorieux lors de nombreuses confrontations avec les terroristes. Il s’est distingué lors des opérations de Ouled Allel, de Ain Allah, du détournement de l’Airbus d’Air France, ou dans la traque du groupe qui avait enlevé les touristes allemands et autrichiens dans le Sud Algérien.
Plus tard, le GIS a joué un rôle déterminant dans la résolution de la prise d’otages de Tiguentourine en janvier 2013 et l’anéantissement du groupe Jound el Khalifa suite à l’enlèvement et à la décapitation d’Hervé Gourdel l’année dernière.
L’on ignore pour le moment comment se fera la restructuration, mais aussi la cohabitation avec le 104 régiment de manoeuvres opérationnelles des paras-commandos, crée il y a quelques années et qui avait pratiquement les mêmes attributions que le GIS.
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