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(Contribution) Le point sur la recherche spatiale arabe

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Depuis le premier lancement d’un satellite artificiel, en 1957, de nombreux pays ont rejoint le club des pays disposant de capacité spatial, et cela dans tous les domaines que ce soit les télécommunications, l’observation, la météorologie, l’espionnage etc…….
Concernant le monde arabe, la première utilisation concrète de cet outil, fut la famille de satellite de télécommunication civile ARABSAT dominé par l’Arabie Saoudite, avec pléiade de satellites de télécommunication. Ce n’est que bien après, que  l’Egypte lancera son propre système NILESAT, suivie par les Emirats Arabes Unis avec YAHSAT et THURAYA, plus récemment le Qatar s’est lancé dans ce domaine avec le satellite ESSAHIL en coopération avec EUTELSAT.
Imagerie satellitaire, un secteur hautement stratégique
L’imagerie satellitaire, qu’elle soit optique ou radar, à usage civil ou militaire, elle fut pendant des décennies la chasse gardé de quelques grandes puissance. Mais depuis environ une décennie, avec la démocratisation des systèmes spatiaux et une baisse des coûts de développement et réalisation, de nombreux pays à travers le monde ont acquis, ou développer des systèmes de d’imagerie et reconnaissance, de diverses résolutions et répondant à des besoins divers, ainsi le monde arabe n’a pas été absent de cette dynamique et certains pays ont mis les deux pieds dans le plat :
EGYPTE :
Egyptsat 2
Ce pays a s’est lancé il y a quelques années, en mettant sur orbite en 2007, un premier satellite EGYPTSAT-1, acquis auprès d’une firme ukrainienne. Il fournissait des images d’une résolution moyenne de l’ordre de 7.5 mètres, malheureusement pour des causes inconnues, le satellite sera perdu en 2010, au lieu des 5 ans de services prévus, néanmoins en 2012 l’Egypte a signer un contrat avec les russes de RKK ENERGYA, pour la fourniture d’EGYPTSAT-2 avec transfert de technologie, un satellite à haute résolution fournissant des images de 1 mètres en panchromatique et 4 en multispectrale, le satellite aura une masse d’une tonne et une durée de vie prévu de 11 ans, son lancement est prévu pour avril 2014.

EMIRAT ARABE UNIS :
ce petit pays, très actif dans le domaine de l’aéronautique s’est lancer il y a quelques années dans le domaine spatial, via l’United Arab Emirates Institution for Advanced Science and Technology, de Dubaï, qui signa en 2006 un contrat avec la firme Sud-coréenne SATREC, pour l’acquisition d’un satellite d’observation optique DUBAISAT-1 avec transfert de technologie et affichant une résolution de 2.5 mètres, il sera lancé en 2009. La même année ils signeront un autre contrat avec la même firme pour DUBAISAT-2, ce satellite conçu et réalisé par une équipe d’ingénieurs Emiratis dans les locaux de SATREC en Corée, affiche une masse de 300 kg et fourni des images d’une résolution de 1 mètres, il a été lancé il y a quelques jours par une fusée russe DNEPR, le 21/11/2013.
Actuellement le consortium est en train de développer DUBAISAT-3, qui sera entièrement intégré dans les locaux de l’institut Emirati à Dubaï, dans une unité de développement et d’intégration  de satellites en cours de réalisation. Cette dernière sera prête en 2015 et l’intégration du satellite pourra commencer, pour un lancement prévu pour 2017. Cet engin aura une masse de l’ordre de 400kg et fournira des images de très haute résolution de l’ordre de 70cm, qui auront à la fois des utilisations civils et militaires.
Du coté  purement militaire, le gouvernement Emiratis a signé l’été dernier un contrat d’une valeur de 800 millions de $ avec un consortium composé d’EADS ASTRIUM et THALES ALENIA SPACE, dans le cadre du programme PHALCON EYE, il concernera la fourniture de 2 satellites d’observation optique a très hautes résolutions submetrique, ainsi que la fourniture de station de contrôle et de traitement des images satellites. Ces satellites seront basés sur la plateforme ASTROSAT 1000, la même plateforme que les satellites français PLEIADES leurs lancement est prévu respectivement en 2017 et 2018, par la suite ce pays compte s’équiper en satellites espion radar.
Dubaisat
                                   
ARABIE SAOUDITE :
Hormis les satellites ARABSAT, ce pays a développé et lancé entre 2000 et 2007, une série de micro satellite, réaliser par la KING ABDULAZIZ CITY FOR SCIENCE AND TECHNOLOGY, avec une assistance Sud-africaine, le dernier SAUDISAT3 a été lancé en 2007, depuis plus aucun projet de satellite n’a été mis en chantier. Cependant ces dernières semaines, des informations circulent, disent que l’armée saoudienne pourrait passer commande de 2 satellites espions, tout comme l’a fait récemment  les Emirats, afin de pouvoir espionner son ennemi de toujours l’Iran.
             &nbsp
;                                               SAUDISAT-3
IRAK :
Ce pays a été le pionnier dans la conception de satellite dans le monde arabe, sous le nom du programme ALTAIR, les Irakiens avaient conçu  et réalisé deux satellites entre 1988 et 1990, sur des moyens internes grâce aux ingénieurs et chercheurs irakiens. Ils devaient être lancés par un lanceur irakien, malheureusement la guerre l’embargo ont tués ce programme dans l’œuf. Miraculeusement ces deux satellites ont survécu à tous les tumultes qu’a traversé le pays et se trouvent aujourd’hui dans les locaux du ministère irakien de la recherche
  
SOUDAN :
Ce pays malgré les conflits et l’instabilité chronique dans laquelle il vit, a réussi récemment à concevoir et réaliser un petit CUBSAT, d’une masse d’1 kg, il a été réaliser des étudiants de l’université de Khartoum, avec un soutien de l’Université technique d’Istanbul, pour le moment l’université cherche un lanceur pour son satellite
                                                                        KN-SAT1
MAROC :
Les chercheurs Marocains ont réalisé en coopération avec l’Université technique de Berlin, un petit micro satellite de 50 kg, sous le nom de MAROC TUBSAT, il fut lancé en 2001 et fournissait des images d’une résolution de 300 mètres. Il apparaît que ce satellite n’est plus opérationnel  depuis 2005, pour le moment ce pays n’a aucun projet en cours.
                                                            MAROC TUBSAT
ALGERIE :
L’Algérie s’est engagée depuis plusieurs années, dans une véritable politique spatial, notamment en créant une agence spatial, et en la dotant des moyens nécessaires pour ces ambitions, ainsi après ALSAT-1 en 2002, la nouvelle agence s’est attelé a développer le nouveau système ALSAT-2, après plusieurs années,  et précisément le 01 février 2006 un contrat a été signer avec EADS ASTRIUM ; pour développer ALSAT-2, qui comprend 2 satellites de 120kg chacun ayant une résolution de 2.5 mètres, ainsi que 2 systèmes de contrôle et traitement de données, avec transfert de technologie et formation d’ingénieurs algériens, le premier exemplaire le 2A a finalement été mis sur orbite en juillet 2010.
En parallèle l’ASAL s’est doté d’une installation pour assurer le développement et l’intégration de satellite à Bir el Djir près d’Oran, cette dernières fut inaugurée en  février 2012, mais en réalité l’installation n’était pas encore prête plusieurs équipements et laboratoires étaient encore à pourvoir, notamment la salle blanche l’une des plus grandes du continent africain. Les installations ont été toutes livrées à la fin 2012 et la revue critique de tous les équipements a eu lieu début 2013.
Cette fin de chantier a permis d’entamer l’intégration du 2B, dont les premiers composants ont commencés à être envoyés en août 2013 par la firme INTERSPACE filiale d’ASTRIUM, pour être assemblés et intégrés au CDS.
En estimant qu’il faudrait environ 12 mois pour assurer l’intégration ainsi que les tests sur le satellite, il serait juste de prévoir un lancement début 2015. Cette fois aussi par le lanceur « low cost » Indien PSLV.
Il est aussi facile de remarquer qu’à cause d’une certaine bureaucratie le programme ALSAT2 aura mis près de dix ans pour être entièrement déployé, ce qui démontre qu’il faudra essayer de trouver des mécanismes qui permettront de développer  et déployer  des satellites plus rapidement, surtout que le futur système ALSAT3 en cours de développement aura lui aussi une résolution supérieur à la précédente génération, et sera bien plus critique pour l’Algérie, avec l’espoir de voir cette fois-ci, des fusées décoller du centre spatial de Hemmaguir en Algérie.

KOKO

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  1. avec l’espoir de voir cette fois-ci, des fusées décoller du centre spatial de Hemmaguir en Algérie.

    on en rêve tous mais faut pas trop cmpter là dessus. Si c’était un projet, il mettra au mois ns 10 ans à se développer…

  2. En outre secret difa, j ai une question concernant le systeme de surveillance electronique de nos frontieres, as tu une info sur d acquisition de notre pays et par qui ? j avais cru entendre que c etait les Allemands qui nous vendraient ce systeme.

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