MENADEFENSE All about defense from Marrakech to Bengladesh
C’est ce que semble indiquer le registre des Nations Unies pour les armes conventionnelles. Il s’agirais de quatre systèmes de missiles Iskander E, reçus en 2013, selon les données du site de l’agence onusienne.
L’Algérie n’a jamais été friande de missiles balistiques ou tactiques, se contentant de missiles Frog 7 il y a une trentaine d’années ainsi que quelques exemplaires de test de missiles Scud, qui ont fini comme cibles réelles pour l’aviation.
Pourtant, ces dix dernières années, les nouvelles donnes stratégiques et la disponibilité sur le marché de vecteurs capables d’atteindre avec précision plusieurs dizaines, voir, centaines de kilomètres ont donné l’occasion à l’ANP d’introduire progressivement des missiles à longue portée dans son arsenal.
D’abord l’aviation, qui a des capacité de tir de plusieurs centaines de kilomètres de portée, puis la marine avec l’introduction des Klub S dans les sous-marins Kilo et qui peuvent frapper des cibles au sol et en mer sur 300 kilomètres. L’armée de terre a aussi relativement augmentée son allonge et sa précision en optant pour des obus guidés Krasnopol et en partant sur des systèmes d’artillerie de grande portée, le Smertch et l’ASH 1 en faisant partie.
La version export de l’Iskander, qui tombe sous le coup de la limitation de portée à 300 Km pour les missiles balistiques, permet de livrer une charge de 800 kilogrammes sur quasiment 300 Km avec une précision de 5 à 7 mètres.
En 2008, lors de la guerre Russo-Géorgienne, les forces russes l’ont utilisé pour une frappe de haute précision contre un bataillon de chars, dans la ville de Gori, pulvérisant d’un coup 28 tanks.
Cette arme, si elle est réellement dans les arsenaux de l’armée de terre algérienne, représente un véritable Game Changer dans la région.
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