La source est plus que tendancieuse et nous ne voulons pas en faire l’apologie, mais il semblerait que la traque efficace des terroristes de la brigade Okba Ibn Nafi (AQMI) par l’armée tunisienne, les ait poussé dans leurs derniers retranchements dans la région de Kassrine dans l’Ouest tunisien.
Dans une communication désespérée, les terroristes d’AQMI, ont fait une révélation inédite, l’armée tunisienne aurait utilisé des obus au phosphore blanc dans leurs bombardements de la région du mont Salloum et l’ont accompagné de photos prouvant ces dires.
Il semble que la munition utilisée ait été de l’obus d’artillerie, probablement pas de la bombe larguée à partir des airs. Les photos qui montrent prétendument une zone en cours de bombardement dans la région de Kassrine, évoquent le parapluie caractéristique de ce type de munition.
L’utilisation de phosphore blanc est un fait totalement inédit en Tunisie. L’Algérie, n’en a pas fait usage dans la lutte anti-terroriste et lui a préférée les bombes incendiaires. De plus, contrairement aux idées reçues l’usage du phosphore blanc n’est interdit que contre des populations civiles. En Afrique du Nord, la seule utilisation supposée de cette arme contre des populations civiles aurait eu lieu entre 1975 et 1976 dans le sillage de la “Marche verte” du roi Hassan II sur le Sahara Occidental.
Le passage au phosphore blanc, l’intervention d’avions de reconnaissance américain et les différentes livraisons d’armes à la Tunisie dénotent d’une volonté de circonscrire la menace terroriste dans les zones frontalières et de l’éradiquer complètement.
(Note: nous avons enlevé les marquages appartenant aux groupes terroristes sur les photos pour ne pas en faire la propagande)
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