Il semblerait que l’armée marocaine soit en train de préparer le retrait des deux satellites d’observation de la gamme Pléiades, qui sont actuellement en orbite et arriveront en fin de vie d’ici quatre ans. Ces satellites seront probablement remplacés par un satellite israélien de la catégorie Ofeq, plus précisément de la plateforme Ofeq 11, dans un avenir proche.
Selon la presse marocaine, la valeur de ce contrat s’élèverait à un milliard de dollars, une somme record comparée à ce qu’a payé l’Azerbaïdjan l’année dernière pour deux microsatellites d’observation Optsat 500 d’IAI, pour un montant de 120 millions de dollars. Le montant élevé du contrat marocain pourrait indiquer que le pays a opté pour la dernière génération de satellites espions israéliens, les Ofeq 11, qui disposent d’une caméra d’une résolution de 50 cm. Il est également probable que ce contrat inclue un segment sol au Maroc.
Historique des satellites marocains
Le Maroc a marqué une nouvelle étape importante dans son programme spatial avec le lancement réussi du satellite Mohammed VI-B. Ce lancement, réalisé par Arianespace à bord d’une fusée Vega depuis le Centre spatial guyanais, a eu lieu le 21 novembre 2018. Ce satellite, conçu pour des applications de télédétection, vient renforcer les capacités du Maroc en matière de surveillance, de cartographie, et de gestion des ressources naturelles.
Le lancement de Mohammed VI-B fait suite à celui de Mohammed VI-A, qui avait été placé en orbite le 7 novembre 2017. Ensemble, ces deux satellites constituent une constellation d’observation de la Terre, offrant au Maroc des capacités avancées pour la surveillance de son territoire. Ils sont utilisés pour diverses applications telles que la cartographie, la gestion des ressources naturelles, la surveillance de l’environnement et la prévention des catastrophes naturelles.
Mohammed VI-A
Le satellite Mohammed VI-A a été le premier de la série à être lancé, marquant une avancée significative pour le Maroc dans le domaine de la technologie spatiale. Conçu par Thales Alenia Space et Airbus, il permet au Royaume de bénéficier de données précises pour le développement de ses politiques agricoles, l’urbanisme, et la gestion des forêts. Ce satellite joue également un rôle crucial dans la surveillance des frontières et la sécurité nationale.
Mohammed VI-B
Mohammed VI-B, lancé un an après Mohammed VI-A, est complémentaire à ce dernier. Les deux satellites travaillent en tandem, offrant une couverture globale et fréquente, ce qui permet d’obtenir des images actualisées et précises de la surface terrestre. Cette synergie entre les deux satellites est essentielle pour des missions nécessitant une réactivité et une précision accrues.
Perspectives futures
Le programme spatial marocain ne s’arrête pas là. Le Maroc envisage de continuer à développer ses capacités spatiales avec le lancement de nouveaux satellites dans les années à venir. Ces satellites auront pour objectif d’améliorer encore la surveillance de l’environnement, de contribuer à l’agriculture de précision, et de renforcer la sécurité et la défense du pays. Il semble que Rabat ait choisi Tel Aviv comme partenaire exclusif dans ce domaine.
Commentaires Recents