Korea Aerospace Industries (KAI) a signé un contrat historique pour fournir à l’Irak deux hélicoptères utilitaires KUH-1 Surion. Ce marché, d’une valeur de 93,7 millions de dollars (136 milliards de wons), marque la première exportation de ce modèle à l’international. Les appareils, accompagnés de formations pour pilotes et techniciens ainsi que d’équipements personnalisés pour la lutte contre les incendies, seront livrés d’ici mars 2029.
Développé sous le programme Korean Helicopter Program (KHP) en collaboration avec Airbus (anciennement Eurocopter), le KUH-1 Surion est un hélicoptère polyvalent de taille moyenne. Il est équipé de moteurs Hanwha Techwin T700-701K, d’une avionique avancée et de systèmes de sécurité tels que des réservoirs de carburant résistants aux impacts et des contre-mesures électroniques. Sa conception lui permet de répondre à des missions militaires et civiles variées, allant du transport de troupes à l’évacuation médicale et aux missions de secours.
Depuis son entrée en service en 2012, le KUH-1 Surion a démontré sa fiabilité, avec plus de 200 unités déployées en Corée du Sud dans des rôles diversifiés. L’Irak, qui cherche à moderniser ses capacités de défense et à diversifier ses fournisseurs d’armement, a montré un intérêt marqué pour cette plateforme lors d’une visite officielle en mars 2024. Le général Samir Zaki Hussein al-Maliki avait alors testé l’appareil, confirmant son potentiel pour répondre aux besoins spécifiques de l’armée irakienne.
Ce contrat s’inscrit dans une série d’acquisitions récentes de l’Irak auprès de l’industrie sud-coréenne, notamment les systèmes de défense aérienne KM-SAM II en septembre 2024 et 24 avions FA-50 en 2013. Cette dynamique reflète une confiance croissante envers les produits sud-coréens, réputés pour leur technologie avancée et leur compétitivité.
Avec le KUH-1 Surion, la Corée du Sud continue de renforcer sa position sur le marché mondial des exportations de défense. Ce succès ouvre de nouvelles opportunités, notamment auprès de pays comme le Vietnam ou la Malaisie, qui envisagent également l’acquisition de cette plateforme polyvalente.
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