C’est du moins ce qu’affirme le très controversé Doğu Perinçek, Président du Parti des Travailleurs de Turquie dans un nombre d’entretiens qu’il a accordé ces derniers jours à de nombreux médias, où il saluait la démarche de Recep Tayyip Erdogan en faveur d’une normalisation avec la Russie, après les excuses formelles au sujet de l’avion russe abattu en Syrie.
Fait intéressant, il n’a pas manqué de relever aux média Gerçek Gündem et à Spuniknews que le gouvernement Erdogan travaillait aussi sur un rapprochement avec la Syrie comme seconde étape. “La normalisation des relations avec la Russie entraînera un rapprochement avec la Syrie” affirme-t-il. Ce qui est inédit c’est que cette démarche soit parrainée, semble-t-il par l’Algérie, qui demeure l’un des rares pays de la région à adopter une démarche neutre et à rechercher une solution diplomatique dans le conflit syrien. “C’est un moment extrêmement important. Il existe des informations attestant que des représentants turcs et syriens mènent des négociations en Algérie et avec la médiation de ce pays nord-africain. L’Etat syrien est également prêt à un accord, car (le président Bachar) el-Assad souhaite assurer l’intégrité de son pays. L’exportation du terrorisme est lourde de conséquences. Il est temps d’entamer un dialogue de paix et de former un front uni de lutte contre le terrorisme”, a conclu l’homme politique.
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